Le Syndrome LITTLE ou IMC (INFIRMITE MOTRICE CEREBRAL) à été mis en évidence en 1861 par le médecin anglais WILLIAM JOHN LITTLE (1810-1894). Ce dernier la décrit comme étant un trouble affectant les jeunes enfants et qui se manifeste par une raideur excessive des muscles des jambes, et parfois des bras.
Par ailleurs, il a également pu montrer que leur situation ne s'aggrave pas avec les années, car les enfants malades arrivent à conserver le même contrôle de leurs membres au cours du temps (à la différence des myopathies par exemple). Ces difficultés ne s'améliorent pas non plus spontanément et la contracture de muscles peut entraîner des déformations des os au cours de la croissance de l'enfant. C’est ainsi que ces enfants ont du mal à prendre des objets, à se tenir debout ou à marcher (mouvements d'ensemble). Ils ont parfois aussi du mal à parler, à manger ou à écrire (mouvements fins).
Au plan culturel ces enfants étant rejetés dans certaines cultures traditionnelles sont souvent éliminés physiquement faute d’épanouissement et de préjugés concernant la pathologie.
L’existence d’un enfant malade dans la famille entraine généralement d’énormes perturbations du tissu familial : séparation du couple, perte du boulot de la mère, rejet de la mère et de son enfant, abandon de l’enfant, difficultés financières dues aux coûts élevés de la prise en charge de l’enfant malade.
Aussi il faut souligner l’acception très difficile des filles de maison des enfants malades compte tenu de la méconnaissance de la maladie et des moyens de prise en charge. Il est donc important de les informer également.
L’ensemble de ces problèmes expliquent les difficultés que rencontrent aujourd’hui les enfants atteints de l’IMC et leurs familles qui sont privés totalement du bonheur et du bien-être psycho social dont bénéficient les autres enfants et parents du fait de leur handicap.